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Simone gosse de Pigalle

Simone gosse de Pigalle
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6 mars 2012

VIDÉOS

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30 janvier 2012

LE MAGUE JOURNAL

LE MAGUE JOURNAL

30 janvier 2012

LE MAGUE JOURNAL

 

 

 

La Môme Simone    par Mademoiselle A.

 

Le livre de Christine Haydar « Simone » est sorti en 1999. D’aucuns ont pu passer à côté de cet ouvrage où l’argot et la gouaille sont des langages référentiels de premier plan et c’est bien dommage. On peut sans doute entrer avec quelques a priori dans le décor désenchanté de la môme Simone, mais on aura tort, « Simone » est un grand livre. Allez en voiture !

 

Elle a du cran Simone. Elle a onze ans. Elle observe sa famille avec cruauté. Elle souffre au milieu des siens qui sont parqués dans une chambre de bonne à Pigalle au milieu des putes au grand cœur, des bars glauques, des artistes à 3 sous, et des musicos qui courent le cacheton.

 

Elle est là, Simone, au milieu de tout ce bordel. Apprenant la vie, les hommes, les choses du sexe sans jamais se compromettre parce que Madame Rita, maman d’infortune et diseuse de bonne aventure, veille d’un œil discret sur la vertu de sa môme.

 

Il faut dire qu’elle a du mérite, Madame Rita Bobinet, avec un mari lâche et coureur de jupons, de donner à ses enfants éducation, nourriture et du beau linge. Monsieur Bobinet court après le cacheton dans les boîtes de jazz. Maigre salaire qu’il perd aussitôt sans scrupule dans des tripots ou pour les charmes de rousses vulgaires qui laissent des traces de rouge à lèvres sur les cols des chemises.

 

Le style littéraire de Christine Haydar est remarquable et particulier.

 

L’argot sert de langage aux injures, aux gros « maux » de la vie de Simone qui découvre, au fur et à mesure des pages, des gens atypiques.

 

Simone avance avec grâce en tutu bleu ciel dans un univers microcosmique. Les princes ne sont ni beaux, ni pervers. Les monstres que l’on exhibe dans les cirques offrent à Simone un refuge tendre et sans promesses.

 

Les putes sont de grandes Dames qui ne font du bien pas qu’aux messieurs mais aussi à cette Dame de cent ans que toute sa famille semble avoir définitivement abandonnée.

 

Comme une Colombine désoeuvrée, elle marche seule le soir dans les rues de Pigalle ou sur les toits de Paris qui offrent des spectacles désoeuvrés pour des gens que l’espoir semble avoir abandonné.

 

Malgré cela, Simone va à l’école et à l’Opéra. Elle sera comme la grande Pavlova, c’est Madame Karsov elle-même qui le lui a dit en lui léguant à sa mort son habit de lumière du Lac des Cygnes.

 

Simone est un livre fellinien où l’on aime à découvrir Kurt, prince et nain, qui donnera à sa mort toute sa fortune à notre Simone révoltée, mais aussi les voleurs à la tire, les artistes paumés, les gens sans le sou, les putes généreuses, etc..

 

Simone découvre à force de lucidité et de courage ses véritables origines. C’est dans ce décor d’un Paris qu’elle fait revivre avec talent une vie qui finalement est le meilleur et le plus touchant des scénarios.

 

Christine Haydar nous livre une histoire magnifique, sortie des sentiers battus, avec un vrai décor, un vrai style, une vraie particularité. Merci Serge Scotto et Saucisse. Finalement la rencontre avec ce livre ressemble à une séquence de ce sacré bouquin.

 

Un petit clin d’œil aux Éditions Lattès qui donnent, une fois de plus, leur chance à des auteurs originaux, sensibles et pertinents.

 

Christine Haydar, Simone,  (1999), Éditions Lattès et J’ai Lu.

 

27 janvier 2012

LE PARISIEN_0002

27 janvier 2012

LE PARISIEN

BONNES PAGES POUR LA PLAGE

 

« SIMONE »

de Christine Haydar


Si c’était de la photo, ce serait du Doisneau, du Boubat, du Ronis. Pour un premier roman Christine Haydar, qui a été danseuse dans un grand cabaret de Paris, peut se vanter d’avoir une plume. Les amoureux de Paris liront ce livre goulûment car on y retrouve dans ses moindres nuances l’atmosphère des années cinquante et la faune de la rue, vue de Pigalle par une gavrochette qui n’a pas les yeux dans sa poche.

Nul doute que Christine Haydar raconte ici son enfance, sous les auspices d’un père violoniste et séducteur et d’une mère qui laisse sa fille à la porte quand elle donne une séance de voyance.

On se laisse happer par ces enfants cabossés du paradis qui se construisent, au jour le jour, une vie arlequine de rencontres, d’émotions, où les cœurs mûrissent un peu plus vite que les autres.

Et pour cela, quelle écriture ! L’auteur sait faire valser les mots sans forcer sur la langue.Il n’y a d’habitude rien de plus dangereux que de mettre un récit dans la bouche d’un gamin. Ici, la petite Simone raconte à la manière d’un Boudard, ou d’un Audouard. On sort ébloui de ce tour de piste des souvenirs qui se déguste comme un vrai petit élixir de vie.

 


 

Pierre VAVASSEUR

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24 janvier 2012

LE FIGARO MAGAZINE

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24 janvier 2012

LE FIGARO MAGAZINE

LE FIGARO MAGAZINE

 

ROBERT ET CHRISTINE, GOSSES DE PARIS

 

…on ne résiste jamais longtemps à la tendresse.

 

Ce n’est pas Simone qui dira le contraire.L’héroïne de ce premier roman ( découvert par Renaud Matignon, à qui il est dédié) de Christine Haydar, est une adorable maigrichonne traînant ses 11 ans à Pigalle. Sa mère est voyante professionnelle ( plutôt nulle, Madame Rita ), son père est musicien de jazz ( pas très reluisant non plus ), son frère de quinze ans est aussi aimable qu’un frère de quinze ans. Bref, la vie n’est pas marrante pour Simone la gouailleuse. Dieu merci, elle a ses copines putes, son amie Isabelle du cours de danse, Vassili, le peintre russe, Kurt, un nain qu’elle rencontre au cirque, sans oublier un soldat américain dont elle tombe amoureuse. De quoi, pour cette petite sœur d’Antoine Doinel, faire les quatre cent coups sans cesser de rigoler et de nous faire rire.

Ces deux livres vous feront remonter en enfance. Avec ces romans farceurs et tendres, on est dans la littérature parigote. La littérature parigote, ça ravigote.

 

STÉPHANE HOFFMANN 

24 janvier 2012

MADAME FIGARO

MADAME FIGARO

24 janvier 2012

MADAME FIGARO

MADAME FIGARO

 

« SIMONE » DE CHRISTINE HAYDAR

 

Son royaume, c’est le Pigalle des années 50. Avec une mère, Rita, qui « fait » voyante dans son sixième étage au fond à gauche avec WC sur le palier. Un père musicien au chômage qui a joué dans le temps avec Ray ventura. Et une bande de copines qui font le trottoir. Simone Bobinet a onze ans, des nattes, un bagou infernal, un sacré culot et un besoin de tendresse tel qu’on fond dès les premières pages de son récit. Sans cette petite voix raisonnable qu’elle a au fond d’elle, elle aurait pu mal tourner avec cette drôle d’école de la vie. Heureusement, elle a le cours de danse, son amie Isabelle, dont le père possède une banque et qui l’oblige à s’inventer une autre existence pour ne pas avoir l’air trop minable. Les soirées solitaires qu’elle passe sur le toit de l’immeuble. Et Kurt, le nain au grand cœur, qui vit dans une roulotte, près de celle de la femme à barbe.Christine Haydar semble, elle aussi, avoir eu une existence assez mouvementée : danseuse au Crazy Horse après un début de carrière au théâtre, puis meneuse de revue en Extrême-Orient. Sauf pour le titre qu’on aurait préféré moins banal, son livre tient du miracle : documentaire pittoresque sur les années 50, mené de bout en bout à un rythme infernal, autour d’une héroïne impayable, capable de vous faire rire et de vous mettre les larmes aux yeux à la fois. C’est Renaud Matignon qui l’avait encouragée à mener à bien « Simone » : une fois de plus, il ne s’était pas trompé. Danièle Mazingarbe

 

 

Editions J.C Lattès, 340 pages.

18 janvier 2012

SIMONE éditions "J'ai Lu"

COUVERTURES SIMONE

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Simone gosse de Pigalle
  • A l'origine, "Simone" est un roman écrit par Christine Haydar et devenu un spectacle musical depuis 2007. . Il a été présenté au Festival "Les Musicals". Aujourd'hui "Simone" cherche une production et un théâtre. AVIS aux PROFESSIONNELS.
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